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je suis la star des backstages ; staff
Song Jung Ha

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MessageSujet: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyLun 9 Juin - 16:42

TITRE :

 You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min




 

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A peine sortie de l’agence, me voilà marchant dans la rue, ma musique dans les oreilles sans penser à rien. Chose bien rare, il fallait l’avouer, me vider l’esprit n’était pas chose courant, bien qu’en vérité, ce ne soit pas vraiment difficile. C’était l’avantage de se ficher de tout, au moins, on n’était pas stressé par des détails sans importance. C’était aussi l’avantage de ne plus avoir de famille, je ne pensais déjà pas beaucoup à mes parents quand ils étaient vivants, mais désormais, je n’y pensais plus du tout. Ou seulement une fois par an, au moment de fleurir leur tombe pour dire de. Et encore. Il faisait beau ce jour-là, chose agréable et je me pris à sourire au moment de mettre mes lunettes de soleil. Pour une fille aussi atypique et asociale, on pouvait trouver bizarre le fait que j’apprécie le soleil. J’avais beau aimer les décorations sombres, cela ne faisait pas de moi une gothique convaincue, loin de là. Sortir ne me posait aucun problème, au contraire, c’était le fait d’entrer en contact avec les gens, quoiqu’on fasse, qui me fatiguait. Je me demandais pourquoi certaines personnes avaient ce besoin constant d’aborder des inconnus, de parler pendant des heures d’eux-mêmes sans problème. Déjà que contrôler mon comportement n’était pas une tâche facile, mais au milieu d’idiots c’était une véritable épreuve. Heureusement pour moi, les idoles à la New Generation étaient généralement moins atteintes par cet étrange syndrome, méfiance oblige. Je me voyais mal jouer les psychologues en écoutant leurs histoires de cœur pendant les répétitions, et je pense que c’était également une bonne chose pour eux qu’ils ne me prennent pas pour leur grande sœur adorée à qui ils pouvaient tout dire.

J’avais néanmoins un problème en ce début de soirée qui m’énervait. L’ennui, pire ennemi de chaque être humain sur cette misérable terre. J’avais fini tard, donc je ne pouvais même pas dire d’aller faire les boutiques et j’avais déjà regardé tous mes films d’horreur préférés une bonne dizaine de fois ces derniers temps. Tout était le problème quand on n’avait pas d’ami comme moi, on s’ennuyait facilement si on ne faisait pas attention. De plus, je n’avais pas eu envie de faire des heures supplémentaires à l’agence ce soir-là, j’avais suffisamment bossé et mes chorégraphies étaient au point. Je ne pouvais pas les apprendre et les maîtriser à la perfection à la place des idoles, ça c’était leur problème. Du coup, il fallait bien le reconnaître, je me sentais un peu bête à marcher au hasard dans les rues de Séoul, sans savoir où aller. Mon errance prit fin rapidement, puisque j’aperçus au bout de la rue un restaurant aux spécialités japonaises. Qui disait cuisine japonaise, disait ramens, et aussi du curry. Cela dit, pour manger cela, je pouvais tout aussi bien faire la cuisine chez moi. Mais, comment dire, la flemme quoi. En plus, je pourrais tranquillement réfléchir à mon activité du soir, cela ne paraîtrait pas bizarre. Mine de rien, se fondre dans la norme était un rude exercice, je devais apprendre à penser comme une fille tout à fait normale. Le genre de fille qui ne tuait pas ses parents sur un coup de tête ou qui n’était pas dirigée par la partie diabolique de son être. J’étais persuadée que si j’avais été élevée chez des puritains, on aurait fait appel à un exorciste au lieu d’un psychanalyste.

Ce fut donc avec un merveilleux faux sourire radieux que je m’approchai du premier serveur que je croisai, afin que celui-ci me place rapidement. Je choisis le bar, étant toute seule et n’ayant pas particulièrement envie de me trouver au milieu de la salle. Même si n’étant pas une des starlettes que je coachais désespérément je ne craignais rien, je n’aimais pas l’idée que tout le monde puisse me dévisager impunément du regard. Prévisible comme tout, je commandai donc un ramen et un curry, haha ! Et un Sprite aussi, bien entendu, car cela donnait soif ces trucs-là. A l’écoute de mon choix, le serveur crut judicieux de me préciser que les plats étaient assez consistants. Alors, mon regard changea du tout au tout, devenant glacial et je répliquai sèchement un « Je sais. ». Cela dut le terroriser puisqu’il s’en alla aussitôt en cuisine. Non mais oh. Ce n’était pas parce que j’étais aussi fine que je ne mangeais pas. Ne pas manger était une erreur monstrueuse à mon sens, on passait tellement à côté de bonnes choses ! Alors oui, on ne dirait pas comme ça, mais j’avais un appétit terrible et s’il n’était pas comblé, j’étais facilement de mauvaise humeur. Je vous laissais imaginer dans quel état j’étais dans mes leçons à la NG quand je n’avais le temps de prendre ma pause déjeuner.

Mon comportement amusa le barman, juste en face de moi, qui salua mon intervention. Il ne devait pas encore avoir compris à quel type de personne il avait affaire, il devait juste me prendre pour une fille affamée. Néanmoins, je saisis l’occasion pour lui demander ce qu’il me conseillait en pleine période d’ennui un vendredi soir. La réponse fut sans appel : il me conseilla une boîte au bout de la rue, pas très fréquentée en plus. J’esquissai un sourire de gratitude – hypocrite bien entendu – et le remerciai pour l’information. Maintenant, je savais ce que j’allais faire de ma soirée. Toutefois, je ne me pressai pas et pris mon temps pour manger, ce genre d’endroit ne devant ouvrir que plus tard me semblait-il. Je n’étais pas vraiment habillée pour sortir en boîte mais mon minishort et mes hauts talons feraient l’affaire. Je fis cadeau de la monnaie au barman, qui se crut sans doute intelligent de me filer son numéro. Numéro que je jetai dans la première poubelle publique rencontrée. Pour qui me prenait-il sérieusement ?

Il y avait déjà du monde à l’entrée de la boîte et les vigiles passaient les gens au peigne fin. J’ajustai mon t-shirt ainsi que mes cheveux, histoire d’avoir l’air un peu plus « fêtarde » et de passer sans me faire remarquer. A croire que mon entrée devait être écrite, c’était une happy hour, l’entrée pour les filles était gratuite. Le destin devait y être pour quelque chose. Pensée qui me fit ricaner doucement, car je ne croyais pas au destin pour un sou, tout n’était qu’une affaire de coïncidences qui s’emmêlaient de mon point de vue. Je n’eus aucun mal à entrer dans l’établissement, remarquant que la fête avait déjà l’air de battre son plein. J’avais peine à croire qu’il y avait vraiment des gens qui venaient ici toutes les semaines pour s’amuser. Personnellement, si j’arrivais à tuer deux heures, ce serait déjà une bonne chose. Aussi ne perdis-je pas une seconde et fonçai vers le bar, où je commandai un Mojito. Rien de tel pour avoir l’impression d’être dans une ambiance festive. Heureusement, le barman fut moins embêtant que celui du restaurant et je pus m’éloigner tranquillement avec mon verre à la main. Je me mis dans un coin et observai les gens danser – enfin, « se dandiner » était une expression plus exacte pour décrire la chose – en sirotant mon délicieux cocktail. Au moins, j’allais peut-être pouvoir bien rire ce soir.

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Wu Xia Min

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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyMer 11 Juin - 15:47

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    Après un coup d’œil aux alentours, j'expirai bruyamment et foudroyai du regard la voiture garée au bout de la rue. Min Ah était de toute évidence plus efficace que ses collègues, car même en tenue de civiles et dans une voiture banalisée, je n'étais pas dupe, et les avais remarqué le jour-même où ils avaient commencé à me filer. Depuis que j'étais sorti de l'hôpital, ils ne me lâchaient plus d'une semelle. Je détestais ça, l'attente. Mais soit, ils allaient bien finir par me tomber dessus à un moment ou à un autre, il me suffisait d'attendre, je n'avais plus vraiment la force de courir de toute façon.
    Ils étaient sûrement en train de boucler mon dossier, c'était probablement une question de quelques jours au mieux.

    Je retournais à l'intérieur, après avoir tapé sur l'épaule de mon videur, la fête battait son plein, les habitués étaient installés ici et là et quelques nouvelles têtes se lâchaient sur la piste de danse. Certains plus calmes, étaient au bar et commençaient la soirée plus fort avec nos alcools et nos cocktails.
    Calmement, j'allais derrière le bar pour me servir directement. Je comptais me servir un bon verre de whisky et aller me réfugier dans mon bureau pour une ou deux heures avant de peut-être redescendre un peu en salle.
    Je n'étais pas tranquille ces derniers temps, j'avais vraiment besoin de me calmer. Mais ce n'était pas si facile, je n'étais pas à l'aise avec ce genre de situation : il me fallait un oui ou un non, pas un peut-être, c'était insupportable. Min Ah ne pouvait pas juste venir m'expliquer ce qui se tramait ?

    Je soupirai profondément, tout en me redressant. Je descendais mon verre d'alcool d'une traite, et grimaçai lorsque le liquide brûlant passa dans ma gorge. Calme, je m'appuyai contre le bar et observai le barman que j'avais engagé il y a deux semaines se démener pour servir tout le monde à temps. « Pourquoi est-ce que c'est si calme aujourd'hui ? » demandais-je à mon second Mei Jin, qui semblait comme passer la salle au peigne fin. Il haussait les épaules et me répondit qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, il n'avait pas totalement tort. Si c'était pour rencontrer des tigresses d'aussi mauvaise foi que la fausse blonde de la dernière fois, ce serait très peu pour moi.

    « Qu'avons-nous là ? » lançais-je lorsque mes yeux se posèrent sur une très jolie brune non loin de l'endroit où je me trouvais.

    Rapide, je prenais la consommation du barman qui était de toute évidence pour cette jolie inconnue. Une fois en face d'elle, je faisais glisser le verre vers elle, et appuyait mes coudes sur le bar, déposant ma tête sur mes mains. « Eh bien alors, c'est la première fois que je vous vois ici, seriez-vous perdu ? Je me ferai un plaisir de vous raccompagner si c'est le cas, vous savez ? Je fis un signe de tête en direction du verre : C'est offert par la maison.  » dis-je en souriant gentiment, comme si je venais de lui proposer l'offre du siècle.

    « Vous êtes seule ce soir ?  » ajoutais-je en plantant mon regard dans le sien calme et confiant.

    Bon, au moins avec ça, j'étais au moins certain d'être occupé pour la soirée. Mais il y avait quelque chose qui me dérangeait chez cette jeune femme. Son regard était très froid et inexpressif, presque aussi glacial que le mien. C'était intriguant et presque fascinant. Je n'arrivais pas à la quitter des yeux, c'était étrange comme sentiment.


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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyMar 17 Juin - 16:38

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Il n’y avait rien à faire. J’avais beau observer, observer avec attention et essayer de comprendre du mieux que je pouvais, je n’y parvenais pas. Je ne comprenais ce qu’il y avait de drôle, de distrayant dans ce genre d’endroit, surtout si c’était pour bouger de la sorte, tels des vers de terre atteints d’épilepsie. Un spectacle bien désolant, je devais le reconnaître. Si je restais une demi-heure, ce serait un miracle, il n’y avait pas le moindre doute là-dessus. Au moins, la musique n’était pas trop mauvaise, je pouvais reconnaître sans peine plusieurs tubes des idoles de l’agence, et certaines dont j’avais composé personnellement la chorégraphie. Certains se seraient sentis pleins de fierté en écoutant les morceaux sur lesquels ils avaient travaillé mais cela me touchait autant qu’une plume se cognant contre un mur. Cela ne me touchait pas donc pour les distraits. J’avais l’impression d’être un monde totalement à part de celui de ces gens et en les observant essayer de se déhancher comme ils pouvaient pour avoir l’air « cool », eh bien cela ne me dérangeait aucunement. Je laissai même échapper un petit ricanement en voyant une fille essayer de séduire un type en bougeant son fessier dans tous les sens. Pathétique. Navrant. Je n’arrivais pas à croire qu’on puisse être aussi désespéré sentimentalement – ou sexuellement à voir – au point d’en arriver là. Comme quoi, il y avait peut-être plus de gens méritant d’être plaints que moi. Haha.

J’avais décidé de commander à boire, puisque, tout comme on allait voir un film avec un paquet de popcorn pour l’apprécier davantage, rien ne valait un petit remontant pour regarder tous ces idiots. En évitant ceux qui étaient à deux doigts se sauter dessus bien entendu, je n’avais aucune envie de devoir foncer vers les toilettes de la boîte pour évacuer l’horreur de cette vision. Mais malheureusement, je finis mon petit Mojito bien plus vite que prévu. Et l’inconvénient qu’on était allé s’installer dans un coin isolé, c’était qu’on ne pouvait pas commander depuis cet emplacement sans lever ses fesses. Je lâchai donc un soupir de lassitude avant de me décider à bouger de ma place, à bousculer plusieurs gens qui avaient décidé de camper devant le bar – sans rire ils étaient stupides ou quoi ? – et je parvins finalement jusqu’au barman de tout à l’heure. Je lui demandai un Gin Fizz cette fois, à croire que j’avais des goûts raffinés, et patientai tranquillement alors qu’il préparait ma commande. Enfin, pendant que je pensais qu’il s’occupait de ma commande plus exactement. Alors que j’avais relâché mon attention sur l’employé pendant plusieurs secondes, je m’aperçus que ce ne fut pas lui qui me servit ma commande. Non ce fut un grand brun qui ne pouvait de toute évidence pas être la même personne. Je haussai un sourcil, intriguée. D’où venait ce changement brutal de barman ?

Cela ne m’empêcha tout de même pas de saisir mon verre en boire un verre, alors que je sortis la monnaie que j’avais prévue pour payer la boisson. Pendant ce temps, le type qui s’était occupé de préparer ma boisson me faisait un joli petit discours que j’écoutai d’une oreille, sans grand intérêt. J’avais juste saisi qu’il allait être un boulet si je ne m’éloignais pas rapidement de lui. Perdue moi ? Je jurais tant que ça avec les autres personnes ? Ou alors venait-il ici si souvent qu’il connaissait les visages des clients par cœur ? L’une comme l’autre de ces options était visiblement ridicule. Sans compter qu’il décréta que la boisson m’était offerte. Ignorant ses dires, je déposai mon billet sur le bar, indifférente. Je n’étais pas douée pour réagir en prenant des expressions adaptées selon la situation, mon expression était… inexpressive justement, élément révélateur de la portée qu’avaient ses propos sur moi et celle-ci était nulle. Juste, j’esquissai un sourire ironique quand il me demanda si j’étais seule. Question banale, clichée et terriblement ennuyeuse, voilà ce que cela m’inspirait. Pauvre type.

« Oui. Et je compte le rester si ça ne t’ennuie pas. »

Ayant, en plus d’avoir un problème de sociabilité, un problème avec la politesse et les conventions, je n’avais pas hésité à le tutoyer. D’autant qu’il devait avoir à peu près mon âge et d’autant que je me fichais complètement de lui au fond. Je bus une nouvelle gorgée avant de m’éloigner un peu, puis de revenir. C’était plus fort que moi, j’avais besoin d’être exécrable quand on m’embêtait trop de fois dans une journée. Je devrais peut-être me faire soigner… Oui c’était de l’humour.

« Et prend mes sous. Ton patron n’apprécierait sûrement pas que tu offres si facilement des boissons. Tu risquerais d’être mis à la porte. Sur ce, essaie de tenir la soirée sans faire d’autre boulette. »

Je le gratifiai d’un sourire moqueur, peut-être un peu inquiétant, étant donné que les gens non loin là parurent un peu choqués, et m’éloignai, retrouvant ma place chérie. Ce type avait réussi à égayer ma soirée, j’avais pu me moquer de quelqu’un en toute légitimité sans qu’on ne puisse venir me taper sur les nerfs en se prenant pour ma conscience portée disparue. Se défouler un peu ne faisait pas de mal et puisque j’allais passer le reste de ma soirée à critiquer mentalement les gens, à partir parce que le spectacle était trop pitoyable et à tuer le temps chez moi en tournant en rond, pestant car le dernier épisode de Game of Thrones n’était pas encore sorti, je pouvais au moins me permettre un peu de distraction. Je ne pensais pas un instant qu’on viendrait perturber mon programme.

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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyVen 4 Juil - 20:47

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    J'avais un sentiment étrange lorsque je la regardais, vraiment. Elle était magnifique, il n'y avait pas à dire, sinon je ne me serai même pas fatigué à faire un peu de zèle. Mais c'était comme s'il manquait quelque chose. Elle me paraissait vide de l'intérieur, comme si son enveloppe charnelle était bien ici, mais que son esprit voguait à des kilomètres. C'était inquiétant, mais fascinant. Une beauté mystérieuse et peut-être fatale ? Peu importe, je n'arrivais pas à détacher mon regard de sa personne. Je fronçais les sourcils, tout en étudiant ses réactions faciales, mais il n'y en avait que très peu en réalité, tout ce que j'y lisais, c'était qu'elle était hautaine, mais rien qui ne me refroidisse. Je commençais à avoir l'habitude des tigresses, et ça ne serait pas non plus la première fois que je me faisais recaler en plus.

    J'avais besoin de me changer les idées, pour se faire je discutais avec les jolis spécimens qui s'arrêtaient ici. Il n'y avait rien de mal à cela n'est-ce pas ? Je n'étais pas un «vrai» méchant garçon, je m'amusais juste. Mais elle n'avait pas l'air de prendre au jeu le moins du monde, et c'était encore plus amusant :  Oui. Et je compte le rester si ça ne t’ennuie pas. » J'arquais un sourcil à cette réponse pour le moins expéditif, en d'autres circonstances, j'aurai raccroché le tablier, mais ce soir j'étais d'humeur joueuse, alors j'allais continuer à la titiller un petit peu.

    « Dommage, ça m'ennuie...  » soufflais-je alors qu'elle filait. J'avais de la chance, la petite partie n'était pas terminée, vu qu'elle ne partait pas encore.

    Un petit sourire sur les lèvres, je m'accoudais au bar, attendant qu'elle revienne, car elle allait le faire, même si c'était pour me rire au nez ou être un peu plus condescendante. D'ailleurs, comme je m'y attendais, elle revint, pour me payer le verre que je venais de lui offrir. « Et prend mes sous. Ton patron n’apprécierait sûrement pas que tu offres si facilement des boissons. Tu risquerais d’être mis à la porte. Sur ce, essaie de tenir la soirée sans faire d’autre boulette. » Je la regardais s'éloigner à nouveau, fasciné :

    « Ouuuh, touché.  » riais-je, en secouant la tête vivement, comme si on venait de me claquait.

    Quand on me disait non, j'adorais cela. Je n'avais qu'encore plus envie d'en savoir plus à son sujet.

    Je faisais signe à mon barman pour qu'il fasse attention à de nouvelles personnes qui arrivaient, tandis que je rejoignais jeune et jolie brune. « C'est moi le patron, je crois que ça règle le problème, tu ne crois pas ? Ca rends les choses plus faciles, la plupart du temps...  » dis-je à la jeune femme, assez fort pour qu'elle m'entende et qu'elle ne feigne pas le contraire.

    « C'est bizarre, j'ai l'impression de faire une erreur en insistant, pourtant je suis encore là, t'en penses quoi ? Je suis fou ? J'ai raison de me poser des questions ?  » Je pris une chaise et m'installa à ses côtés, un verre dans une main, une bouteille dans l'autre :

    « Alors je vais essuyer un deuxième refus ? On dit qu'au troisième coup, on a le droit à une gifle, je suis prêt à tenter le coup !  » Je souris, amusé, avant de boire mon verre.

    J'avais vraiment l'impression de jouer avec le feu, mais c'était... drôle ?



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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyMar 15 Juil - 15:05

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Remballer les gens était ma spécialité, j’avais un don pour trouver des méchancetés à tout va, parfois malgré moi aussi. Je devais sans doute être l’une des pires sociopathes qui puissent exister sur Terre à vrai dire, ou du moins, j’avais l’impression que j’en étais une. Je n’étais manifestement pas destinée à vivre en société malgré mes nombreuses séances de thérapie, qui n’avaient abouti qu’au trépas tragique de mon psychanalyste. En fait, le simple fait d’être indifférente au fait que j’avais tué des gens était un peu effrayant à mon sens. Je comptais à ce jour quatre meurtres sur le dos, sans que personne n’en ait rien su, chose peu commune. Ou alors, comme moi, d’autres personnes avaient réussi à le cacher de façon incroyable. En même temps, je n’avais pas vraiment la tête du coupable idéal, au contraire, mon petit minois jouait en ma faveur. Mais ce petit minois avait aussi le don d’attirer les boulets en permanence et c’était visiblement le cas ce soir-là. Je ne savais pas pourquoi mais ce type avait l’air décidé de me mettre des bâtons dans les roues et, sans ma répartie légendaire, j’aurais eu de la peine à m’en débarrasser. Mais je n’avais pas eu besoin de parler beaucoup et je m’étais sauvée le plus rapidement possible. Seulement, il y avait des coriaces dans la vie et je ne m’attendais pas à ce qu’il me suive.

Je n’arrivais pas à croire qu’il s’obstinait. C’en était presque intéressant. Etait-il masochiste ? Peut-être bien. S’il y avait des gens qui aimaient blesser les gens dans leur fierté, il pouvait bien y avoir des gens qui aimaient se faire envoyer sur les roses. Je ne l’aimais pas du tout, il avait une attitude qui me donnait envie de partir sur-le-champ mais ce serait le laisser gagner la partie. Et gâcher ma soirée par la même occasion. Alors que je sirotais tranquillement mon Gin Fizz, il m’apprit qu’en réalité c’était lui le patron. Je lui décochai un regard intrigué, un peu surprise. En général, le propriétaire avait une allure plus autoritaire qui faisait qu’on le reconnaissait assez facilement. Mais là, j’avais l’impression d’avoir un gamin qui prenait son bar pour terrain de jeux géant. Et à ses mots, on dirait que c’était effectivement le cas. Je voyais exactement ce qu’il entendait par « les choses » et je me demandai comment des filles pouvaient se laisser faire avec autant de facilité, simplement parce que Monsieur était le patron.

« Dommage, ça ne jouera pas en ta faveur ce soir. Enfin, tu peux toujours aller trouver du réconfort ailleurs hein. »

Manqué. Il ne semblait pas comprendre mon message et s’entêtait à rester à mes côtés. Chose d’ailleurs qu’il qualifia d’ « erreur » lui-même. Oui il faisait une belle erreur en essayant de me casser les pieds malgré mes signaux. Je ne voyais pas pourquoi il persistait justement, il ne pouvait pas simplement aller faire les yeux doux à une autre fille ? Pourquoi de toutes celles qui étaient présentes ce soir-là j’avais eu le malheur de me le coltiner ? Je roulai des yeux suite à ces interrogations. S’il avait un minimum de bon sens, il devrait avoir les réponses lui-même. Il ne savait pas que cela pouvait être dangereux de faire des avances trop poussées auprès d’une femme ? A moins qu’il n’ait simplement pas l’habitude d’essuyer un refus et qu’il prenait cela pour une fantaisie de ma part. Non, je ne me faisais pas désirer, je n’adhérais simplement pas à son petit jeu. Il fallait dire que je n’adhérais pas à grand-chose dans cet endroit de toute manière. Je retins un soupir de lassitude en le voyant s’installer confortablement à côté de moi, un verre et une bouteille en mains. Il avait le droit de boire sur ses heures de travail ? Ma foi, c’était le patron, il devait avoir tous les droits.

« Je n’avais pas saisi qu’il y avait eu une seconde tentative, répondis-je, lasse, en finissant mon verre, mais une gifle est une marque d’intérêt déjà trop importante si tu veux mon avis. »

Je trouvais la gifle bien trop théâtrale, c’était un geste à mon sens qui trahissait plus une envie de se faire remarquer, de bien montrer à tout le monde qu’on n’était pas si facile d’accès. Pour ma part, on n’avait pas besoin d’aller si loin, un regard glacial, ou alors vraiment un bon coup bien placé si le garçon était vraiment trop collant, suffisait à dissuader la personne d’aller plus loin. Avec moi, c’était tout ou rien, ou on comprenait ou on ne comprenait pas. Dans chacun des cas, j’avais le choix entre la manière douce et la manière forte selon le degré de bêtise du garçon. La gifle amusait plus qu’autre et n’était pas vraiment efficace. Les garçons s’y préparaient tellement qu’ils arrivaient à attraper le poignet des filles avant qu’elles n’aient le temps de gifler. Autrement dit, c’était se griller d’avance. J’avais beau être explicitement froide et désagréable, le jeune homme ne semblait pas avoir envie de bouger. Ouin.

« Tu comptes camper ici ou bien ? Oh, et puis je m’en fiche. Reste là si ça te chante. »

Sur ce, j’allai rapporter mon verre au barman, qui m’adressa un petit sourire compatissant. Ce type devait être énervant même avec ses employés. Je lâchai un soupir en lui demandant s’il était toujours comme ça et il me répondit positivement. Il n’allait pas me lâcher apparemment. Avant qu’il n’ait l’ingénieuse idée de me suivre, je décidai de m’aventurer malgré tout vers la piste de danse, cherchant à me camoufler dans la foule. J’espérais qu’il ne m’ait pas vue et qu’il n’arriverait pas à me retrouver si jamais il essayait. Heureusement, je n’eus pas vraiment de mal à me trouver un partenaire pour me dandiner sur la musique électro et je m’arrangeai  pour qu’il me serve de bouclier entre moi et l’endroit où j’avais laissé le pot de colle. Il n’allait quand même pas s’acharner jusqu’à ce point, si ?

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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptySam 19 Juil - 18:04

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    S'il y avait bien une chose que je savais, c'était que je ne comptais pas passer le peu de temps qu'il me restait avant de finir en prison, à me morfondre dans un coin de mon appartement. J'avais toujours vécu en connaissance de cause, je n'allais pas commencer à jouer le lâche maintenant, ce serait vraiment mal me connaître. Cette jeune tigresse ferait très bien l'affaire. Au grand damne de tout mes employés ici, je comptais bien leurs donner raison sur un point. J'aimais les femmes, ça il n'y avait pas à dire. Mais non, je n'étais pas un pervers. Je ne forçais jamais personne, je pouvais juste me montrer insistant parfois. Jamais je n'avais utilisé la violence pour parvenir à mes fins, j'avais des principes mine de rien. « Dommage, ça ne jouera pas en ta faveur ce soir. Enfin, tu peux toujours aller trouver du réconfort ailleurs hein. » Je ris à cette répartie que je trouvais un peu fade pour le coup, j'étais prêt à parier qu'elle pouvait faire mieux que cela.

    « Si tu savais, j'adore quand on me donne du fil à retordre, tu n'aurais pas pu me rendre plus heureux, je te remercie.  » J'aimais me faire du mal ? Non. La difficulté m'amusait, c'est tout. Et je sentais que cette jeune femme allait d'une manière ou d'une autre, compliquer les choses.

    Je ne m'amusais pas quand les choses se passaient trop facilement, ou qu'elles se laissaient aller à moi trop facilement.
    Bon d'accord, ma façon de penser laissait place au doute. Mais je vous promets, c'était uniquement l'expérience qui parlait, et pas autre chose. « Je n’avais pas saisi qu’il y avait eu une seconde tentative,  mais une gifle est une marque d’intérêt déjà trop importante si tu veux mon avis. » Un fin sourire éclaira mon visage, alors qu'après m'être installé à côté d'elle, je sirotais mon verre calmement.

    « Oh, tu commences déjà à t'en faire pour moi ? Tu vois, il y a du progrès, je suis certain qu'on peut s'entendre, non ?  » Beaucoup de gens diraient que je cherchais la gifle oui. Et ce n'était même pas le cas pourtant, je ne faisais que m'amuser, et le fait que cette jolie brune me refuse tout, ne m'amusait qu'un peu plus. « Tu comptes camper ici ou bien ? Oh, et puis je m’en fiche. Reste là si ça te chante. » Oh mademoiselle pliait bagage ? Dommage tiens. Je l'observais se fondre dans la foule, et ricana en me rendant compte qu'elle pensait que j'abandonnerais avec cela. « Deuxième round on dirait...  » Je faisais un signe à Mei Jin pour qu'il vienne et lui montrais la jeune brune. Je lui demandais alors de trouver un motif pour la virer de la boîte. Il leva les yeux au ciel, et exécuta mes ordres, et quand je les voyais filer par la porte principale, je me dépêcher de sortir par la porte de derrière.

    Comme prévu, j'arrivais avant elle, et sa chevelure brune me tournais le dos pendant un temps, alors qu'elle semblait être en train de s'énerver contre mon vigile. Je ris, et sortais mon téléphone pour lui envoyer un sms, lui demandant de laisser couler. Il sembla perturbé, mais m'écouta. Elle remonta la rue en ma direction, et elle semblait ne pas m'avoir vu au départ :

    « Eh bien alors, tu pars déjà ? C'est dommage ça... J'avançais vers elle et croisais les bras, une fois face à elle : Tu vois, je t'avais dis que ça donnait certain droits cette place de boss là-bas, t'en dis quoi ?  » Je souris amusé, et sentais que le deuxième round allait être plus pimenté que le premier. « Allez, si tu me donnes ton nom, j'arrête.  » dis-je en haussant les épaules.

    Est-ce que mon pressentiment bizarre à son sujet allait se vérifier ?


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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyJeu 24 Juil - 19:27

TITRE :

 You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min




 

Je ne savais pas pourquoi je devais avoir un talent caché pour attirer les boulets environnants. Je devais vraiment être maudite. Ou le karma existait vraiment. Je préférais être maudite, au moins, ce n’était pas de ma faute. Bref, m’étant aperçue que de toute évidence l’autre boulet ne me lâcherait pas quand bien même je l’aurais insulté de « sombre crétin » devant tous ses employés, j’avais opté pour la fuite momentanée. Je refusais de partir de la soirée à cause de lui mais rien ne m’empêchait de profiter de cette dernière avec quelqu’un d’autre que cet abruti. Il y avait le choix et je n’eus aucun mal à trouver un type pas trop mal et suffisamment musclé pour cacher ma fine silhouette. Il m’énervait, la seule pensée lui étant relative m’insupportait. Il n’y avait rien à faire, je nourrissais une haine terrible contre les gens qui m’importunaient, contre les gens en général de toute façon. Plus on me cherchait, plus je détestais la personne, voilà comment je fonctionnais, mais il n’avait pas l’air d’avoir saisi le mode d’emploi. Sans doute pensait-il que je me plaisais à me faire désirer tout simplement. S’il savait. Autant que je m’en souvienne, jamais je n’avais eu de relation avec un garçon, jamais je n’avais eu l’envie d’une aventure ou autre stupidité sentimentale. La seule expérience de ce genre de choses que j’avais eue, je n’en avais pas gardé un très bon souvenir et c’était sûrement pour cela que je n’étais pas franchement partante pour renouveler l’expérience. Un psychologue me dirait très certainement que je ne m’étais pas remise du traumatisme.

Moi qui commençais à penser que j’aurais une fin de soirée paisible, c’était loupé. Un type vint me saisir le bras en articulant rapidement que je perturbais la soirée. J’avais beau ne pas être spécialiste en analyse de comportement humain, je voyais très bien que lui-même ne croyait pas à ses paroles. J’avais beau me débattre, il avait une carrure drôlement plus imposante que la mienne et, les talons n’aidant pas, il eut vite fait de me faire sortir comme il en avait eu l’intention. Et ce, malgré les nombreuses insultes salées que je lui débitais plus vite que mon ombre. Une fois dehors en revanche, je réussis à le prendre un tantinet par surprise car je m’étais un peu calmée auparavant et me dégageant de son emprise, je l’assaillis de coups de poings auxquels il peinait à résister. Et oui, qui aurait pu croire qu’une crevette dans mon genre avait autant de force ? C’était un élément intéressant pour prendre les gens par surprise, croyez-en une expérimentée.

Tout à coup, par un bref coup d’œil à son téléphone, le vigile décida finalement de me ficher la paix. Je ne me retins pas cependant pas de lui envoyer un joli crachat sur son uniforme, accompagné d’un doigt d’honneur plein de conviction. Pauvre con. Je lui tournai ensuite le dos, bien décidée à ne pas remettre les pieds dans cet endroit immonde où je n’avais réussi qu’à m’attirer des ennuis. C’était bien ma veine. Mais une voix – que je reconnus en lâchant un long soupir – m’informa que ma soirée était loin d’être finie. C’était officiel, j’étais maudite. Je levai les yeux et regardai l’autre idiot débiter son joli monologue, s’attristant faussement de mon départ et faisant l’éloge de ses privilèges de patron. J’aurais bu trois verres de plus, d’abord je serais saoule et j’aurais eu le luxe de ne pas me souvenir de sa tête et ensuite j’aurais certainement vomi mes tripes au sol, ou sur lui tiens tant qu’à faire. Mais deux verres, c’était assez maigre pour sortir quelque chose.

Mon regard s’assombrit terriblement quand il me proposa mon nom en échange de ma tranquillité. Sérieusement ? Il pensait m’avoir comme cela ? Donc, non seulement il avait l’audace de me pourrir ma soirée, de me jeter dehors et maintenant, il exigeait mon nom ? Ok, c’était décidé : il allait passer un sale quart d’heure. J’esquissai un sourire mauvais, habituellement inquiétant pour la plupart des gens, mais je commençais à douter que ça l’intimide lui. S’il voulait jouer avec le feu il allait être servi. Rejetant mes cheveux en arrière d’un air naturellement provoquant, j’avançai vers lui et une fois face à lui, j’entrepris d’enlever mes hauts talons. Au fond, il n’était pas tellement plus grand que moi. Je laissai ma main effleurer son torse d’un air joueur : il allait regretter d’avoir croisé mon chemin. « Pourquoi mon nom ? Tu pourrais avoir tellement plus maintenant… ». J’avais murmuré mes mots, les articulant distinctement avec un sous-entendu des plus explicites, mon souffle effleurant doucement ses lèvres. Alors que les miennes continuer d’approcher dangereusement, visant plus son cou que ses lèvres, je passai enfin à l’action : je venais de lui donner un bon coup de talon dans le ventre.

Une fille quelconque se serait contentée de le frapper dans le ventre avec ses talons – et encore – mais moi, j’avais eu la bonne idée de lui enfoncer mon talon dans le ventre d’un coup sec. Autrement dit, il saignait désormais et pas qu’un peu. Profitant de l’effet de surprise, j’enchaînai avec un bon coup de boule qui le fit tomber par terre. Surpris hein ? Sans ménagement, je le frappai ensuite au visage avec mes deux chaussures : outch ! C’est qu’il allait être sacrément amoché le pauvre petit ! Voilà qu’il saignait à la tête à présent. Non contente de moi, mon sourire machiavélique grandissant toujours plus, je repérai une brique dans la rue et le frappai avec sans ménagement. Les jambes, les bras, le torse, tout y passa, mais j’attendais un peu pour la tête tout de même. Savourer le supplice était une partie importante du meurtre, sinon autant prendre un pistolet et lui envoyer une balle dans la tête. Observant l’espèce de morceau de viande humain qu’il était devenu, je stoppai un instant, le détaillant et admirant chaque trace de mon œuvre. Dans le domaine, je me surpassais. « Tu n’aurais pas dû jouer à cela avec moi…  Je suis un peu dérangée tu sais, ce n’est pas de ma faute. Mais bon, je suppose que je rends service à pas mal de filles alors… ». Sur ce, je lui assénai un bon de brique dans la tête, qui sembla atteinte son objectif.

Les yeux clos, il ne donnait plus signe de vie. Pour la cinquième fois, je venais de tuer quelqu’un. Remettant tranquillement mes talons, mettant la brique traîtresse dans mon sac à main, j’abandonnai le cadavre dans la ruelle, sans la moindre compassion. J’avais finalement eu un peu de distraction en fin de compte, je pouvais aller dormir maintenant.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyDim 27 Juil - 17:51

TITRE :

 You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min




 


    Chacun avait ses faiblesses et ses petits plaisirs, n'est-ce pas ? Pour moi c'était les femmes, je n'étais pas le plus mal loti, si ? Mon seul problème restait sûrement que je ne savais pas m'arrêter avant que les choses se corsent. Cette jeune fille ne faisait par partie de la norme de celles qui venaient passer leurs soirées ici. Je n'en étais pas à mon premier refus hein, mais un détail me dérangeait chez cette jolie brune.
    Si je me contentais seulement de son prénom pour ce soir, c'était être bon joueur, non ? C'était ainsi que je le voyais en tout cas, je ne lui avais pas non plus ordonné de venir me rejoindre chez moi en fin de soirée, alors je me considérais comme étant encore correct à ce stade.

    Après avoir formulé ma demande, elle s'approcha de moi, ce qui me surpris. Elle n'avait laissé filer aucun indice prouvant qu'elle avait fini par tomber dans mes filets : « Pourquoi mon nom ? Tu pourrais avoir tellement plus maintenant… » L'adrénaline et l'excitation m'arrachèrent un sourire de satisfaction, mais ce dernier disparu très vite lorsqu'un déchirement se fit entendre, je grimaçai, alors qu'un braillement rauque fila entre mes lèvres. « Bo-bordel... »

    Une douleur sourde dans le ventre... Elle allait en s'amplifiant, et instinctivement, je portais ma main sur mon estomac. Je ne fus pas surpris en la voyant ensanglantée, je posais alors mes yeux sur elle, et arquais un sourcil, alors que je sentais mes jambes commencer à trembler un peu. Mon mauvais pressentiment se vérifiait donc ? Qui était cette femme ?
    Après un nouveau coup, ma tête se mit à brûler très fort, mais autre chose était en train de prendre feu ; ma colère. A quoi est-ce qu'elle jouait cette folle ? Mes jambes déjà tremblantes se dérobèrent sous mon poids et je tombais à genoux, misérable.

    Les coups tombèrent, et trop amochés, je fermais juste les yeux, me sentant un peu plus idiot et énervé à chaque fois. Si jamais je m'évanouissais, qu'elle fasse en sorte de ne jamais croiser mon chemin à nouveau, sinon elle ne verrait plus jamais la lumière du jour, d'une manière ou d'une autre. «Tu n’aurais pas dû jouer à cela avec moi…  Je suis un peu dérangée tu sais, ce n’est pas de ma faute. Mais bon, je suppose que je rends service à pas mal de filles alors… » Un sourire mauvais et las éclaira mon visage, je ris avant de cracher une bonne fois sur le pavé du trottoir. Une humiliation en bonne et dû forme on dirait bien. Si elle continuait, elle allait me tuer la salope.

    « Fais en sorte de me tuer, tu n'auras pas de deuxième chance, crois-moi.  » Il y avait longtemps que je ne m'étais pas autant senti en colère. C'était comme si je redevenais le requin que j'avais été avant de connaître Rin Ah.

    Le dernier coup fut celui qui me fit perdre pieds complètement. Je n'arrivais plus à penser à quoi que ce soit, et me sentais tiré vers un endroit où je ne souhaitais pas aller.
    La main toujours entrain de tenir mon estomac, je perdais connaissance, et sur le trottoir, je me vidais de mon sang.

    Charmante fin, n'est-ce pas ?

    xxx

    Pas totalement fini en fait. Jung Ah ne l'avait pas tué, dommage pour elle. Cela allait se payer, oui. Elle ne savait pas non plus avec qui elle avait commencé à jouer.

    A quand la revanche ?


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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyMar 5 Aoû - 17:01

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c'est l'heure d'assumer et de souffrir...
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L’été était à mon sens la saison la plus terrible de toutes. Pourquoi ? Parce qu’un nombre incalculable de gens se promenaient dans les rues, un grand sourire béat sur le visage, chose qui me donnait simplement envie de me tirer une balle dans la tête. Gonflant les joues de désespoir, je me rendis à l’évidence : je ne pourrais pas supporter cette masse humaine plus longtemps. Les idoles étant joyeusement parties en vacances au Brésil, je n’avais plus de travail avant un moment, sinon inventer de nouvelles chorégraphies, mais, comment j’en avais déjà une bonne vingtaine en réserve, je n’avais réellement plus le moindre travail à fournir. Aucun moyen donc de faire passer le temps, sinon peut-être en m’enfermant chez moi à regarder des films idiots. Ce que j’avais d’abord fait. Mais j’avais craqué au bout de trois heures devant la naïveté et la bêtise inhérente aux protagonistes, me demandant comment on pouvait vendre autant avec des caractères aussi clichés et désespérants. Les gens aimaient sans doute constater qu’il y avait des êtres plus stupides qu’eux, même s’il s’agissait d’êtres fictifs. C’était navrant et je les plaignais presque de se consoler avec des choses aussi futiles. Cela dit, je devais bien reconnaître que cette saison avait un sérieux avantage : je pouvais me promener en short sans avoir froid et porter un t-shirt me permettait de pouvoir mettre autant de bracelets que je le voulais à mes poignets. Après tout, j’aimais les bijoux comme n’importe quelle fille.

J’esquissai un sourire à cette pensée mais ma particularité me rattrapa bien vite tandis que j’essayais de me dégager de la foule environnante. Je détestais le monde, je haïssais les foules et, je devais bien l’admettre, elles me terrorisaient en vérité. Je ne supportais pas cette sensation d’être entourée par tant de gens que je m’en sentais oppressée et c’était précisément ce que j’étais en train de vivre. Au mois de Juillet, impossible de mettre un pied dehors sans être prise dans cette marée déplaisante et j’en vins à songer que je devrais peut-être commander des trucs sur Internet pour m’occuper au lieu de me forcer à sortir parce que je n’avais rien de mieux à faire. Un de ces jours, mon cœur allait lâcher et ce serait franchement idiot de mourir d’une crise cardiaque parce que je n’avais pas su supporter la foule qui m’entourait. Je risquais même d’obtenir la mort la plus idiote du monde et, même si cette idée était intéressante, je préférais éviter que cela n’arrive. Tuer les gens ne me faisait pas peur mais si je pouvais éviter de mourir sans prévenir de mon côté, cela m’arrangerait.

En parlant de morts, je n’avais pas eu l’occasion de vérifier ce que le type de la dernière fois était devenu. Sûrement un mec qui n’avait personne pour le pleurer et on avait donc dû passer sa mort sous silence. Cela dit, je n’avais pas suivi les décès dans la presse, alors cela ne m’inquiétait pas plus que cela. Qui sait, peut-être que si je faisais un tour au cimetière j’aurais le loisir de voir sa tombe ? Ah. Mais je ne connaissais pas son nom au juste. De fait, à moins d’avoir scrupuleusement suivi la page des personnes décédées chaque jour en essayant de trouver des circonstances semblables, je n’avais pas la moindre chance de savoir ce qui lui était arrivé.  Dans un sens je m’en fichais, et ne plus entendre parler de lui ne pouvait me faire que du bien. En marchant dans les rues, je ne pus m’empêcher de songer que les quelques filles que je croisais me devaient une fière chandelle. Je les avais quand même indirectement sauvées d’un pervers mal attentionné et sacrément collant. Pour moi, les garçons qui voulaient forcer la main aux filles méritaient simplement d’être supprimés. Et je parlais en connaissance de cause.

Mais je n’eus pas le loisir de continuer ma route jusqu’au cimetière ou jusqu’à un tout autre endroit. Je m’étais aventurée dans une ruelle et, malgré mon audace et le monstre que je renfermais en moi, je n’aurais probablement pas dû. Je mis un certain temps à comprendre que je m’étais retrouvée entourée par cinq types, à vrai dire, je m’en rendis compte quand deux d’entre eux m’attrapèrent chacun un bras. C’était quoi ce délire ? Plus agacée qu’angoissée, je me débattis sauvagement, leur donnant de temps à autre des coups avec mon sac, qui était pourtant un sac de marque auquel je tenais,  sans manquer de donner des coups de pieds quand je pouvais. Mais peut-être aurais-je dû mettre des talons au lieu des baskets montantes blanches que je portais. Il ne leur fallut pas longtemps pour me maîtriser, à cinq, ils avaient nettement l’avantage. A croire qu’on les avait prévenus que j’étais dangereuse et qu’il fallait bien cela pour m’attraper. Enfin, je supposai qu’ils étaient censés m’attraper, puisqu’ils ne me firent pas plus mal que nécessaire. Être kidnappée n’était pas dans mes habitudes, je n’avais plus de famille et donc plus personne à qui on pouvait réclamer de l’argent et je n’étais pas non plus une célébrité. A moins qu’ils ne pensent que la New Generation tienne fortement à ses employés ? Je ne me fis pas d’illusion : je voyais mal le CEO venir à mon secours, surtout le nouveau qui avait l’air d’être une vraie peau de vache. Si c’était leur plan, je pouvais faire mes prières de suite.

Je m’étais trompée. Ils m’amenèrent, toujours en me maintenant fermement, dans ce qui semblait être un club ou une boîte de nuit, endroit qui me parut étrangement familier. J’avais le sentiment assuré d’être déjà venue ici, mais je n’arrivais pas me souvenir quand et dans quelles circonstances. C’était terriblement frustrant. J’entendis l’un des gorilles informer un type, que je jurerais avoir déjà vu, qu’ils m’avaient trouvée et ce dernier partit dans une pièce, comme s’il allait prévenir quelqu’un. Ah, j’allais peut-être avoir le luxe de savoir qui en avait après moi, même si techniquement, on pouvait placer beaucoup de gens sur la liste, mais peu seraient capables de recourir à ces méthodes. On m’attacha solidement sur une chaise, un bras sur chaque accoudoir, et les jambes aussi. Il n’y avait pas de doute, on avait donné des consignes très strictes à ces individus. Je contemplai avec frustration mon sac s’éloigner pour être posé sur le bar. Le bar…

Je n’eus pas le loisir d’en penser davantage qu’un nouveau personnage entra en scène. Et là je bloquai. Ce n’était pas possible. Tout s’éclaircit. Ce bar était le bar où je m’étais rendue un mois plus tôt par curiosité. Le type de tout à l’heure était le mec qui m’avait mise dehors. Et celui qui venait d’arriver n’était autre que le patron des lieux. Autrement dit, le jeune homme que j’étais supposée avoir assassiné était devant moi, bien portant et visiblement très fier de son petit effet de surprise. Je devais vraiment avoir un karma pourri. Quelle ironie. Moi qui pensais l’avoir achevé, je le voyais désormais face à moi et en sérieuse position désavantagée. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il comptait faire, mais ce que je savais, c’était que j’allais passer un sale moment. Néanmoins, mon impertinence fut plus forte que mon humilité pour le coup et je ne pus retenir un ricanement sarcastique. « Tiens donc, on est revenus de chez les morts ? C’était bien j’espère ? C’est tout ce que tu as trouvé pour te venger ? Tu me déçois… ». Je venais peut-être de commettre une grosse erreur. Mais il était hors de question de lui donner la satisfaction de penser que je pouvais être effrayée ou inquiète. Quitte à souffrir, autant souffrir dans l’honneur. Je ne baissai pas les yeux et le fixai, comme pour le mettre au défi. Aurait-il le cran de s’en prendre à une femme ? Je n’allais pas tarder à le découvrir.

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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptySam 16 Aoû - 19:30

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    J'étais tenace mine de rien, et le passage à tabac d'il y a quelques jours avait laissé des traces. Si Mei Jin n'était pas venu me chercher très peu de temps après que cette femme m'eût laissé pour mort, je n'aurai pas survécu et je le savais. Je supportais très mal cette humiliation et cette inconnue allait vite le comprendre. Je ne comptais pas laisser passer un tel affront. J'allais bientôt tomber pour mes méfaits, alors un peu plus, un peu moins. Au grand damne de Min Ah, je ne comptais pas me tenir tranquille pour ça. Si on me reprochait plus tard d'avoir séquestré une jeune femme, je plaiderais ma cause en affirmant que cette même jeune femme était une psychopathe. Mei Jin l'avait sortie de la discothèque, il pourrait sans aucun problème témoigner en ma faveur.

    Aujourd'hui que j'étais en état, je comptais bien passer l'envie à cette jeune femme de se frotter à plus fort qu'elle. J'avais envoyé des hommes à sa recherche car j'avais finalement réussi à trouver son identité. Song Jung Ha, une chorégraphe de l'agence New Generation. Originale comme couverture, ça il n'y avait pas à dire. Contre toute attente, cette petite peste était plutôt difficile à trouver, car elle ne sortait que très peu de chez elle, ce qui ne facilitait guère mes mouvements, sachant que je tenais à en finir rapidement. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire d'elle. Je ne comptais pas me décider maintenant.

    « Monsieur, elle est là-haut. Elle est coriace, faites attention. » Un léger sourire en coin trouva sa place sur mon visage alors que je me levais après avoir entendu cela.
    « Je le sais sûrement mieux que personne, ne t'en fais pas pour moi, c'est bon.  » Je montais à l'étage, rejoindre la pièce que nous réservions pour les invités «non-invités ». Une fois devant, je demandais à tout le monde de nous laisser seul, et entrais à l'intérieur.

    « Tiens donc, on est revenus de chez les morts ? C’était bien j’espère ? C’est tout ce que tu as trouvé pour te venger ? Tu me déçois… » J'arquais un sourcil en entendant cela, et riais avant de claquer la porte derrière moi. Calmement et doucement, je me dirigeais vers elle. « Tu aurais dû m'offrir un aller sans retour Song Jung Ah. J'attrapais son menton et la forçais à me regarder dans les yeux : Très jolie, mais très bête et trop prétentieuse qui plus est. Une vraie plaie.  » Je lâchais son visage d'un coup sec, et reculais de quelques pas.

    « Ton nom. Beaucoup de bruit pour pas grand chose, tu ne penses pas ? Je ne te demandais pas beaucoup pourtant. Si tu me l'avais donné, nous n'en serions pas là, quel gâchis.  » Je balançais tout cela après avoir haussé les épaules, pas plus concerné que cela en fin de compte. Je me tâtais encore quant à son sort, c'était idiot, mais je commençais à avoir des scrupules. Yi Xing ne serait sûrement pas très fier de moi, mais il connaissait ma façon de faire, œil pour œil, dent pour dent. Elle avait voulu me tuer, cette humiliation allait se payer, et aujourd'hui.

    « Là, tu me testes car tu te demandes si je vais oser frapper une femme, hein ? Je lui collais une claque musclée dans la figure, au point où sa chaise en vacillait légèrement, sans pour autant tomber sur le sol. Je n'ai absolument rien à perdre, dommage pour toi, ce ne sont pas dans mes habitudes pourtant.  » Je lui souriais de mon plus large sourire hypocrite. Alors alors... Qui t'envoies ? Tu n'as pas peur de mourir ?  » demandais-je calmement, souhaitant vraiment au fond comprendre comment on pouvait tomber dans les tréfonds du meurtre de sang froid.

    Est-ce qu'on lui avait demandé de me tuer ? Ou était-ce autre chose ?


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MessageSujet: Re: You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min   You better run, run, run, run ♫ Feat Xia Min EmptyMar 16 Déc - 17:42

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J’aurais dû vérifier avec plus de soin que ce type était mort. Cela m’aurait évité ce genre de surprises et ce genre de complications. Inutile de dire que se faire kidnapper et traîner de force jusqu’à un homme que je méprisais terriblement n’était pas vraiment une partie de plaisir. Toutefois, maintenant que j’étais fermement attachée, je n’essayai plus de m’échapper. A quoi bon ? Ces liens étaient bien trop fragiles, même pour la folle furieuse que j’étais. Je préférais encore conserver ma dignité, même si cela devait me coûter la vie, plutôt que me débattre comme une pauvre larve désespérée. Honnêtement, je n’avais pas si peur, le jeune homme ne me paraissait pas si impressionnant : cela aurait pu être un mafieux que ça m’aurait été complètement égal. Et je me refusais à croire que la police coréenne avait laissé un autre fou furieux en liberté en plus de moi. J’esquissai donc un sourire narquois quand il prit un malin plaisir à me faire savoir qu’il avait fini par obtenir mon nom. Je ne sourcillai même pas quand il m’attrapa le menton pour me dire que j’étais bête et prétentieuse, chose qui me fit ricaner. « Cela aurait été quand même moins drôle non ?, ironisai-je quand il constata que c’était ce qui m’avait amenée ici, j’aurais au moins eu le plaisir de te planter avec un talon d’escarpin. ».

Il devait me prendre pour une tarée si ce n’était pas déjà fait. Quel genre de femme se vantait d’avoir pu faire une telle chose dans une telle situation ? Pas beaucoup j’imagine. Peu m’importait. J’étais prise au piège, tout ce qu’il me restait, c’était la fierté de pouvoir le provoquer encore un peu. Je n’avais aucunement l’intention de gémir, de pleurer ni de le supplier pour qu’il me laisse partir. Non, je voulais le priver de cette satisfaction, avoir cette étincelle de provocation dans les yeux jusqu’au bout. En revanche, je ne vis pas arriver la claque qu’il me donna. Et autant dire qu’il n’y était pas allé avec douceur. Ma chaise vacilla et ma tête se détourna mais je lui fis bientôt face à nouveau, un sourire en coin au visage. Pensait-il réellement m’achever avec des claques ? Comme c’était amusant. Je haussai les sourcils quand il m’annonça qu’il n’avait rien à perdre et qu’il n’allait donc pas se retenir, même si j’étais une femme. Cela m’indifférait parfaitement à vrai dire, je n’avais jamais été fan de la galanterie de toute manière.

J’arquai un sourcil quand il me demanda qui m’avait envoyée et j’eus même un petit fou rire. Sérieusement ? Il me prenait pour une mercenaire ou quoi ? Je pensai quand même à mettre fin à mon rire – assez sadique d’ailleurs – histoire de mettre fin à ses illusions. « Pardon ? Tu penses sincèrement que quelqu’un veut ta mort ? Excuse-moi mais aux dernières nouvelles, tu me sembles loin d’être quelqu’un d’important. Heureusement qu’on ne veut pas tuer tous les propriétaires de boîte…, dis-je avec ironie, peinant à me remettre de ma crise de rire, personne ne veut ta tête. A part moi bien entendu. J’avais envie de te tuer, tout simplement. ». Et je disais cela avec l’air le plus naturel du monde bien entendu, avec un sourire d’ange. Je ne comprenais pas pourquoi il s’était mis en tête que c’était un coup monté. Peut-être cherchait-il à réconforter sa fierté de mâle blessée quand je l’avais – presque – tué alors que j’étais une frêle demoiselle ? Cela le conforterait sûrement d’apprendre que j’étais une machine à tuer super entraînée. Mais non, j’étais simplement une fille qui avait quelques problèmes psychologiques.

« Et après tout, il faut bien mourir un jour non ?, poursuivis-je sur un ton philosophique, autant rendre ça grandiose, même si je me sens un peu honteuse d’avoir affaire à un type obligé de me ligoter pour cela. Moi au moins je ne t’ai pas attaché, lui fis-je remarquer, mais bon, je suppose que tuer une fille attachée doit faire partie de tes fantasmes… ». Je ponctuai ma phrase en tirant la langue, prenant une mine dégoûtée. Même s’il s’agissait peut-être de mes derniers instants, cela promettait d’être drôle.

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